PRESSE

PASTED GRAPHIC
Art Zoyd poursuit son travail de création musicale sur l’image avec la première mondiale d’un nouveau projet autour de la Chute de la maison Usher.
Ce film français, réalisé par Jean Epstein en 1928 d’après la nouvelle d’Edgar Allan Poe, distille une étrange lenteur crépusculaire traversée de fantômes. « C’est ce monde-là, à l’orée des songes ou de la mort, qui m’intéresse, me fascine », prévient Gérard Hourbette, directeur d’Art Zoyd. Le cinéma est devenu un axe de travail privilégié dans la démarche du groupe Art Zoyd. « Je considère le film comme un livret d’opéra… Défi artistique passionnant car il ne se satisfait jamais de l’illustration, redondante, ou d’une lecture qui se voudrait définitive, trop fermée et sans subtilité. J’essaie de trouver une interprétation profondément personnelle et risquée de l’œuvre » souligne-t-il. Art Zoyd aime à puiser dans les ressources sonores des instruments électroniques pour faire jaillir l’imaginaire fantasmique de la musique. « J’aime frotter mon écriture à celles d’autres compositeurs, amis ou associés, les confronter pour révéler des contrastes ou des concordances. J’obtiens ainsi une œuvre hybride, une méta-musique qui sonne comme une fête foraine où percerait le tumulte de la vie. C’est-à-dire la musique même de la vie » explique Gérard Hourbette. Sa partition pour le film croise et lie entre elles sa musique et celle de ses complices Didier Casamitjana, Patricia Dallio et Kasper T. Toeplitz.
J. Lukas

OSTINATO EN LIGNE
Numéro 60 – février 2008
Les 8 février à 20h30 et 10 février à 16 heures (auditorium du Louvre) La Chute de la Maison Usher, 1928, film de Jean Epstein. Musiques : Didier Casamitjana, Patricia Dallio, Gérard Hourbette, Kasper T. Toeplitz. Direction artistique Gérard Hourbette. Yukari Bertocchi- Hamada: clavier, Patricia Dallio: clavier Laurent Dailleau: theremin, Gérard Hourbette: séquenceurs, pads, Daniel Koskowitz: percussions, pads, Jérôme Soudan : percussions, pads

LA TERRASSE – Janvier 2008 –
Né dans l’effervescence créative des années 70, Art Zoyd a toujours marqué sa singularité en s’échappant des routines musicales pour frayer avec d’autres champs artistiques et compositeurs, inventant des expériences audacieuses autour du cinéma muet, des opéras multimédias et d’autres pièces inclassables. Le groupe dirigé par Gérard Hourbette trouve son identité dans l’altérité et s’enrichit constamment de nouveaux projets accueillis dans son Centre Transfrontalier de Production et de Création Musicales. Puisant dans les ressources sonores infinies des instruments électroniques, Art Zoyd mêle les influences du rock et de la musique électroacoustique pour faire jaillir l’imaginaire fantasmatique de la musique.

LES DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE
• Fritz Lang magnifié par Art Zoyd
L’art du ciné-concert s’est taillé en deux saisons une place de choix à Mulhouse. Cette semaine encore, pour le Metropolis de Fritz Lang mis en musique par Art Zoyd, la grande salle de la Filature était comble. Le chef-d’oeuvre septuagénaire de Fritz Lang, monument de l’histoire du cinéma, et unique film a être classé au patrimoine mondial de l’Unesco, n’aurait pas souffert la mièvrerie ni même la « bande son ». Aux mains des Nordistes d’Art Zoyd, déjà créateurs de partitions sur Nosferatu ou Faust de Murnau, Metropolis la muette se met à causer, à chanter, à couiner, à hurler, et naît alors une oeuvre dans l’oeuvre, un objet artistique à part entière qui stimule, si besoin était, transcende et quelquefois malmène l’attention déjà extrême que suscite le film-fleuve de Lang.
Placés des deux côtés de l’écran hantés par des visages à l’expressivité saisissante, les quatre musiciens scandent de leurs claviers électroniques ou percussions acoustiques des scènes déjà apocalyptiques : foules d’ouvriers oppressés par des machines infernales aux mains d’un patronat glacé, amour mixte triomphant…
Fritz Lang déroulait dans Metropolis des thèmes précurseurs demeurés récurrents. Cette version longue et rénovée s’avère d’une formidable puissance, ici redoublée, telle qu’on en reste pantois, achevés par le souffle visionnaire du cinéaste et la pertinence sous-jacente des sons d’Art Zoyd.

LA VOIX DU NORD
Après Valenciennes 2007,  Art Zoyd s’en va maintenant conclure en Roumanie.
Art Zoyd, après le bouquet final de Valenciennes 2007 n’en a pas fini avec les spectacles de clôture. Ce soir, ses musiciens seront en Roumanie pour la fête de clôture de Sibiu, capitale européenne de la culture.
Le 21 décembre, sur le parking Lacuzon, ils ont sans doute été quelques-uns, parmi les valenciennois à découvrir vraiment Art Zoyd et son fondateur Gérard Hourbette, le groupe mondialement connu aujourd’hui installé à demeure à Valenciennes. Certes le groupe, qui a choisi la capitale du Hainaut pour accueillir son studio de création, n’en est pas à sa première prestation valenciennoise. Il a déjà foulé à plusieurs reprises le plancher du Phénix, pour ses cinés concerts, et tout récemment, pour l’ouverture du festival des E- magiciens.
Mais il s’agissait dans ce dernier cas d’un public trié sur le volet, tant la musique du groupe, inclassable, est à la croisée de tous les styles actuels. Le spectacle Fleuves de lumières, et la collaboration du Groupe F, de sacrés artificiers, lui a offert la possibilité d’une scène grand public.Sans que jamais, l’exploit est là, la musique ne devienne secondaire face au déluge de lumières.
SONHORS e-zine
Dans la mythologie grecque, l’entrée des Enfers était gardée par Cerbère, chien monstrueux à trois têtes. On y faisait couler cinq fleuves, l’Achéron (douleurs), le Cocyte (lamentations), le Styx (horreurs), le Phlégéthon (brûlures) et le Léthé (oubli). Sur ce thème, Gérard Hourbette, Kasper T. Topelitz et Dominik Barbier (vidéaste) ont écrit et conçu à trois un oratorio électronique intitulé « Le champ des larmes ». Spectacle multimédia avant tout, lors de sa représentation sur scène, Le champ des larmes est interprété par quatre musiciens fonctionnant par couple associant claviers et percussions : Yukari Bertocchi-Hamada et Patricia Dallio aux claviers, capteurs et kaoss et Daniel Koskowitz et Jérôme Soudan aux percussions, pads, kaoss et totem. Des éléments enregistrés (séquences vidéo, textes et voix, éléments sonores) sont également intégrés directement dans la dynamique du concert live. Dispersés aux quatre coins autour du public, les musiciens représentent les figures hiératiques des visiteurs des Enfers.

Fondée à Valenciennes en 1969, la nébuleuse Art Zoyd s’enrichit constamment de nouveaux projets, qu’il s’agisse des expériences musicales autour du cinéma muet (Nosferatu, Faust, Häxan, Metropolis, La Chute de La Maison Usher) ou encore de pièces mémorables et inclassables comme « Le Mariage du Ciel et de l’Enfer », « Dangereuses visions » ou « Armaggedon, une opérette pour Robots ». Toujours sous la houlette bienveillante de Gérard Hourbette, membre fondateur et compositeur du groupe (à qui il convient d’associer Thierry Zaboitzeff qui quiterra le groupe en 1997), Art Zoyd n’appartient à aucune chapelle. Proche à ses débuts des circuits free-rock, du courant zeuhl, des « musiques nouvelles », Art Rock, Avant-Rock, RIO (Rock in Opposition) ou encore des préoccupations des musiques contemporaines, le groupe travaille inlassablement avec une remise en question constante de la représentation de la musique sur scène et des nouvelles formes musicales. L’importance qu’accorde, en ce moment, Art Zoyd aux lumières, à la gestuelle, la vidéo et la lutherie électronique font de ces spectacles de véritables créations multimédia uniques et incontournables !

Gérard Hourbette assure aujourd’hui la direction artistique de Art Zoyd et multiplie les collaborations avec des artistes tels que : Kasper T. Toeplitz, Patricia Dallio… Art Zoyd possède également son propre studio de recherche et de production musicales basé à Valenciennes, grâce auquel le groupe accueille en résidence des compositeurs, musiciens et artistes pour le montage ou la réalisation de projets liés directement ou indirectement à Art Zoyd.
Au croisement des arts vivants et des arts visuels, Le champ des larmes prend toute sa mesure sur scène. Ce disque s’affirme néanmoins comme le complément indispensable de cette nouvelle création !

MOUVEMENT – Le CD de la semaine
• Figure   de proue de l’avant-garde musicale des années 1970-80, le   collectif Art Zoyd – rejoint récemment par le grand Kasper Toeplitz – revient avec Le Champ des larmes, oratorio électronique pour quatre musiciens et cinq sources vidéos, qui le voit renouer brillamment avec son inspiration des débuts. Un spectacle présenté ces jours-ci à Bordeaux.

REVUE & CORRIGEE (N° 69)
• Le retour d’ART ZOYD(?). Depuis « Metropolis » en 2002, la formation nordique, ressoudée entre Gérard Hourbette, Patricia Dallio et Kasper Toeplitz (ici concepteur musical du projet, mais non interprète), n’avait offert (sur CD) de création propre. Certes, les « Expériences de vol », regroupées en deux triples CDs et parues respectivement chez Sub Rosa (SR 192) et In-Possible (Exp01) étaient aussi des créations originales, mais l’association d’ART ZOYD et de l’ensemble Musiques Nouvelles, au service de compositeurs très divers (Fausto Romitelli, Iancu Dumitrescu, Horacio Radulescu, Gualtiero Dazzi, Phil Niblock, …) constituait une démarche parallèle.

« Le champ des larmes » est d’abord un spectacle audiovisuel, créé en mars 2006 à Créteil, les sons se mêlent aux images de vidéo et à la scénographie due à Dominik Barbier.
Est-ce que le présent enregistrement est partiellement caduc ? C’est oublier qu’ ART ZOYD, au-delà des ses changements de line-up, travaille depuis plus de vingt ans avec des supports visuels (la chorégraphie avec « Le mariage du ciel et de l’enfer », les films muets de Murnau, de Christensen et de Lang) sans jamais essuyer le reproche d’une partition sonore qui ne se suffirait à elle-même. Conjugué ici par l’association de deux claviers (Patricia Dallio, Yukari Bertocchi-Hamada, munies par ailleurs de capteurs) et de deux percussionnistes (Daniel Koskowitz, Jérôme Soudan) et complété par les échantillonnages de Gérard Hourbette (non présent dans la version scénique?), cet oratorio électronique se veut un parcours initiatique dans un enfer rythmé de temps à autre par les martèlements inquiétants et des sonorités métalliques lugubres.
Cette déambulation infernale pourrait être tout aussi bien une promenade dans l’univers d’une aciérie désaffectée hantée par les fantômes des ouvriers et des presses d’antan. Ou tout autre « enfer » qui vous est personnel! Avec « le champ des larmes » , ART ZOYD reste d’une certaine manière fidèle à son esthétique bien particulière.
Pierre Durr

ARTE
•  » Dans cette pièce, l’image peut gouverner, comme la musique peut imposer son flux sans commenter ni refléter. Les éléments enregistrés ( séquences vidéo, voix, éléments sonores) sont intégrés dans la dynamique d’un concert live interprété par quatre musiciens. Ils cernent le public sur quatre point séparés et représentent les figures hiératiques des visiteurs des enfers, confrontés aux acteurs virtuels, simulacres et fantômes au royaume des ombres. »
Véronique Godé, 27/03/06

ACTUALITE DE LA SCENOGRAPHIE
•  » Le travail réalisé sur Le champ des larmes etait nouveau malgré les différentes expériences antérieures utilisant vidéo et images. Mais le spectacle présenté à Créteil est issu d’un front commun de création, de l’initiation d’un projet jusqu’à son aboutissement sur scène. Un tel spectacle où l’image a une place au moins aussi importante que la musique, Art Zoyd l’avait rêvé. A Créteil, il ‘est concrétisé. »
Marie-Paule Bonné, Juin 2006

LA TERRASSE
• « Un magistral enfer polyphonique: Orchestre hybride et mouvant du rock progressif, Art Zoyd module depuis 35 ans ses expérimentations musicales et scéniques. Leur dernier projet- piloté par Gérard Hourbette, Kasper T. Toeplitz et Dominik Barbier- navigue sur les territoires atemporels que seul l’art peut prétendre explorer.
Et c’est grâce à ce dialogue étroit de la musique avec des projections vidéo que le propos du Champ des larmes fait sens. Nous sommes transportés ailleurs, et cet ailleurs n’est pas une figure de style. Le voyage trouble et captive. Les images se répètent sans se percuter, provoquant de fines cassures dans le flot sourd de cette transe audiovisuelle. Les monstres mythologiques pénètrent la pensée par les sens. Nous voici embarqués dans une initiation à la vanité, une odyssée terrifiante mais enveloppante, une hallucination collective mais personnelle. L’enfer idéal, séjour humain ultime ? Quelque part au -delà des limbes fluviales, une éternité de questions ».
Vanessa Fara, mars 2006

LIBERATION
•  » … le champ des larmes est un petit bijou de meticulosité, qui ne cache pas ses ambitions. L’oratorio électronique reprend à son compte le thème des enfers pour le transformer en une promenade crépusculaire le long des cinq fleuves qui le jalonnent.(…) Les musiciens incarnent les visiteurs du « royaume des ombres, confrontés aux acteurs virtuels, simulacres et fantômes ». Placées devant les écrans où défilent des images somptueuses de montagnes enneigées ou de fleuves coulant sans fin, ces silhouettes et leur armada d’instruments digne d’un stand de tir bouchent un peu l’espace. »
Le 30/03/06

NORD ECLAIR
• « Pour le champ des larmes » nouvelle création d’Art Zoyd on oublie les murs et les carcans et l’on se laisse absorber par la musique, les images projetées, les distorsions, les figures virtuelles..; Du feu, de la terre, de l’eau, étrange voyage qui défie toutes les habitudes des arts et de la représentation. L’enfer de Dante comme fil conducteur. »
Le 31/01/06

AUDIO VIDEO PRESTIGE
• « …. Si vous utilisez la formule, faîtes très attention. Qui dit formule magique, dit pouvoir surnaturel : Art Zoyd pourrait bien détenir les clefs d’une alchimie secrète. « Mais dans quel but ? » Dans le but de célébrer les épousailles du son et de l’image.et  » Selon quel rituel ?  » Selon le rituel qui consiste à mettre le son en scène et la scène en musique. Abolir les frontières entre son et image et pousser l’interdépendance à son paroxysme au point de créer l’illusion d’une fusion, c’est ce que Gérard Hourbette ne cesse de faire depuis des années. Grand maître de cérémonie d’Art Zoyd, alchimiste du son et de l’image, il officie comme directeur artistique, compositeur et concepteur de spectacles. Tous les espaces scéniques sont, pour lui, potentiellement susceptibles de répondre à son objectif, y compris la verticalité blanche d’un gigantesque écran de cinéma. Art Zoyd cultive l’art et la manière de libérer les sonorités secrètes du visuel. Un visuel qui se rattache aussi bien à l’univers du ballet qu’à celui du théâtre, de l’opérette (Armageddon / Lille mars 2004) ou du film muet. Puisque ce visuel est par définition image en mouvement, il porte en lui sa propre dynamique, donc sa propre rythmique. En cela on peut dire qu’il détient aussi, d’une certaine manière sa propre musique. Toute la question pour Art Zoyd, est alors de capter cette musique qui sort silencieusement de l’image en mouvement, pour la rendre ensuite à sa destinée d’objet sonore ultra sophistiqué, fondé sur l’écriture musicale et l’utilisation des technologies électroacoustiques, nous voici propulsés au coeur du royaume où le film muet se pare d’une nouvelle éloquence. Le oryaume du son en noir et blanc. Voyage au centre du ciné-concert; Dépaysement assuré. »
Véronique Puchala, novembre 2004

LIBERATION
• « Humour et nouvelles technos, robots et blagues de potache, opérette et musique contemporaine, voix de synthèse et spectacle vivant : le compositeur prend un malin plaisir à énumérer les « fausses pistes » qui justifient cette « chose » époustouflante et déroutante ».

• « Seule attitude à avoir face à cette farce techno-futuro-mytho : ouvrir grand ses mirettes et s’esbaudir, sans autre référent que le Metropolis de Fritz Lang.
Annick Rivoire, le 7 mars 2004

LA TRIBUNE
• « Armageddon, opérette pour robots s’annonce comme l’un des événements musicaux de Lille 2004, capitale Européenne de la culture ».
Mars 2004

LA VOIX DU NORD
• « L’œuvre d’un visionnaire qui ne s’interdit aucune manœuvre pour nous faire perdre pied ».

WIRE
• « their attention to detail is so impressive that their soundtrack effectively works as a kind of abstract shadow narrative ».

• « (…) Metropolis is an impressive undertaking ».
Tom Ridge, mars 2003

LE MONDE
• (…) sans douter un instant, on croie Art Zoyd à même de bâtir un Macbeth puissant et hanté, exsangue et grinçant comme il doit l’être ou comme le Nosferatu d’Herzog.
Daniel De Bruycker

LE MONDE
• Art Zoyd invente un monde musical pour le film muet « Häxan ».
[…] Insituable dans les genres, leur musique, polyrythmique et polyharmonique, emprunte à la chanson rock ses mélodies claires, trouve dans la musique répétitive une part de ses sources, puise dans le grand réservoir musical des quatre coins de la terre et dans les codes de la musique classique.
Sylvain Siclier

NEW YORK TIMES
• Art Zoyd est un quartet, mais son arsenal instrumental produit le son d’un orchestre imposant. La musique donne un sens nouveau, une dimension surnaturelle à Max Schreck dans son portrait merveilleusement délabré et zombie du vampire.
Allan Kozinn

FINANCIAL TIMES
• Un privilège de voir « Nosferatu » sur un écran géant; une surprise de trouver qu’avec la musique d’Art Zoyd, il y gagne plus en sensations fortes que le film « Ben Hur » de 1926 n’en gagne avec la musique de Carl Davis jouée en direct par un grand orchestre.
Alastair Macaulay

NEW YORK POST
• Max Schreck est Nosferatu, le premier vampire sur celluloïd. Son interprétation crée une alchimie d’émotion : pitié, peur, dégoût, fascination. De la même façon, une description d’Art Zoyd ne peut être contenu en un seul adjectif.
Erika Milvy

LE FIGARO
• L’envoûtante musique ou ambiance sonore prodiguée avec une inaltérable énergie par le groupe Art Zoyd (…) contribuent puissamment au succès de la soirée, une des plus riches et des mieux agencées que nous ait offert Roland PETIT, ces dernières années. René Sirvin

L’HUMANITÉ
• Ici, la musique contemporaine est débarrassée de la froideur que ne supportent pas certains. Elle est organique, elle palpite comme le sang dans les veines. Elle s’inscrit dans la vie.

TELERAMA
• Leur musique inventive, touffue, luxuriante, avec toujours cette pulsion inquiétante, obsède. Art Zoyd, c’est le souffle, et au bout du tunnel, l’humour.
Anne-Marie Gustave

THE ABSOLUTE SOUND
• Je pense que Art Zoyd est un des ensembles les plus importants du monde – dangereux et stimulant.
Glenn Hammett

SOUND INTERNATIONAL
• Écouter Art Zoyd est stimulant, révélateur et émouvant. Ils explorent leurs instruments à l’intérieur de la forme propre qu’ils développent avec subtilité et intelligence. De par tous les éléments culturels intégrés à leur musique, leur pouvoir émotif et leur expressivité sont, à tout moment, aussi porteurs et vitaux que dans le meilleur de la new wave – en plus équilibré.
Chris Cutler

TELERAMA
• Ils marient avec bonheur climats symphoniques et orages harmoniques, instruments électriques et acoustiques, cordes et vents, humour et acrobaties. Un groupe à l’originalité déconcertante, en ces temps de romances standardisées.
Philippe Barbot

FRANCE-SOIR
• C’est eux la trame d’une histoire que Roland Petit ne raconte pas, c’est à dire la musique, imaginative, violente ou séductrice, hérissée de cris avec, de temps en temps, un cœur de métronome.
J. Cartier

LE QUOTIDIEN
• Le climat exceptionnel de la musique trouve un correspondant très fort dans les mouvements imaginés par le chorégraphe.
Gérard Mannoni

JAZZ HOT
• Art Zoyd : la vraie musique contemporaine.
Pascal Bussy

LES INROCKUPTIBLES
• Les deux nouvelles compositions d’Art Zoyd sont un inépuisable spectacle sonore.

SOUND REVIEW
• “Art Zoyd / Faust” Meilleur album de l’année 1996.
Encore un autre classique instantané de bande-son pour cauchemar éveillé par la même équipe qui nous avait mis sur les genoux avec Le Mariage du ciel et de l’enfer et Nosferatu. Cette œuvre porte la familière et dévastatrice signature sonore d’Art Zoyd. Glen Hammett

THE WIRE / Soundcheck
• La configuration du champ sonore contribue infiniment à approfondir l’atmosphère. Paul Stump

ORKHÊSTRA INTERNATIONAL
• Art Zoyd créé le trouble, mais refuse l’efficacité gratuire. Etrange et baroque, « Häxan » est une création sur le film muet de Benjamin Christensen (1921) et révèle un univers onirique proche de la littérature fantastique.

LE PARISIEN
• L’Orchestre National de Lille, l’ensemble Art Zoyd et le groupe japonais dumb type ont combiné leurs talents pour donner un éclat très neuf, une vision du troisième millénaire à quatre pièces de quatre compositeurs contemporains. Créées à Lille, […], ces « Dangereuses Visions » sont de lumineuses visions. Rien d’inutilement agressif ou violent, les sons sont comme portés, illustrés, sculptés par des lumières, des éclairages.
Agnès Dalbard

NORD ÉCLAIR
• Art Zoyd, art total.
Ces audaces étaient de très grande qualité.
Toutes les merveilles de la technologie concourent à magnifier des instants de folie musicale.
Véronique PlanePASTED GRAPHIC
Art Zoyd poursuit son travail de création musicale sur l’image avec la première mondiale d’un nouveau projet autour de la Chute de la maison Usher.
Ce film français, réalisé par Jean Epstein en 1928 d’après la nouvelle d’Edgar Allan Poe, distille une étrange lenteur crépusculaire traversée de fantômes. « C’est ce monde-là, à l’orée des songes ou de la mort, qui m’intéresse, me fascine », prévient Gérard Hourbette, directeur d’Art Zoyd. Le cinéma est devenu un axe de travail privilégié dans la démarche du groupe Art Zoyd. « Je considère le film comme un livret d’opéra… Défi artistique passionnant car il ne se satisfait jamais de l’illustration, redondante, ou d’une lecture qui se voudrait définitive, trop fermée et sans subtilité. J’essaie de trouver une interprétation profondément personnelle et risquée de l’œuvre » souligne-t-il. Art Zoyd aime à puiser dans les ressources sonores des instruments électroniques pour faire jaillir l’imaginaire fantasmique de la musique. « J’aime frotter mon écriture à celles d’autres compositeurs, amis ou associés, les confronter pour révéler des contrastes ou des concordances. J’obtiens ainsi une œuvre hybride, une méta-musique qui sonne comme une fête foraine où percerait le tumulte de la vie. C’est-à-dire la musique même de la vie » explique Gérard Hourbette. Sa partition pour le film croise et lie entre elles sa musique et celle de ses complices Didier Casamitjana, Patricia Dallio et Kasper T. Toeplitz.
J. Lukas