Bruno Giner

résidence 2018/2019
Prix Hervé Dugardin décerné par la SACEM, 1998
Prix Paul-Louis Weiller décerné par l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, 2014


Né à Perpignan en 1960, Bruno Giner a étudié la composition avec Ivo Malec, Luis de Pablo et Brian Ferneyhough. Exigeante et généreuse, librement influencée par toutes sortes de styles musicaux passés et/ou présents, savants ou populaires, sa musique dégage une véritable  énergie souvent associée à une forme de virtuosité. Son travail, empirique, sculpté à même la matière sonore, est volontairement structuré par la formalisation d'une écriture rigoureuse autant que subtile.
​Sur l’ensemble de sa production, il est à noter une prédilection pour les instruments de percussion : Cinq études de peaux (1995/2000), Images de peaux pour cinq percussionnistes (1996), Clameurs, concertino pour deux percussions et sept instruments à vent (2006), Yoshihisa (in memoriam) pour marimba (2009), Rauxa pour accordéon et deux percussions (2014), Eclats de peaux pour 3 percussionnistes et deux grosses caisses symphoniques (2017) ainsi que pour les instruments à cordes : Contours pour violon et marimba (1994), Kern pour contrebasse (1995), Ptyx pour violon et cymbalum (1996), Plainte pour basse de viole (2007), plusieurs quatuors à cordes, Extra pour octuor de violoncelles (2008), Fantasy upon four Notes pour quatuor de violes de gambe (2014).

Son goût affirmé pour les petites formations de chambre comme le trio pour clarinette, violoncelle et piano Ten (version 1), Adagietto pour flûte en sol, violoncelle et piano (1996), Paraphrase sur « Guernica » de Paul Dessau (2002), Ambos pour 2 cors (2013), DIY pour deux saxophones barytons (2015) ou encore son opéra de poche Charlie, d’après la nouvelle de Franck Pavloff Matin brun, ne l’empêche pas de signer plusieurs œuvres orchestrales : Akkord (1992), Concerto pour violoncelle (2001), Rêve de la rue Rosa Bonheur (2008), Pion prend Tour en D9(opéra de chambre sur une nouvelle d’Hervé Le Tellier, 2012), Stèles, concerto pour quintette à vent et grand orchestre d'harmonie (2017).
Aujourd’hui, son écriture affectionne le mélange de différents modes de jeux avec des éléments plus traditionnels, de façon à forger un langage personnel et métissé où se côtoient  librement atonalité, modalité, chromatisme, modes de jeux et textures sonores.

​Depuis une vingtaine d’années, ses œuvres (publiées par les Éditions Durand, François Dhalmann puis Delatour) sont programmées dans différents festivals français et internationaux
​Parallèlement à ses activités compositionnelles, Bruno Giner a régulièrement collaboré à différentes revues musicales, encyclopédies ou labels discographiques (The New Grove, La Lettre du Musicien, Les cahiers du CIREM, Musica falsa, Motus, Gallo). Par ailleurs, il signe plusieurs livres qui reflètent quelques-unes de ses préoccupations musicologiques.

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QUELQUES IMAGES DU CONCERT DE CLÔTURE (nov. 2018)