Après des études de musique classique et un diplôme en architecture, Florent Colautti obtient un Diplôme d’Études Musicales (DEM – 1er prix) en composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire de Bordeaux. Il poursuit sa formation en Île-de-France ainsi qu’au sein de plusieurs centres en France et à l’étranger (Abbaye de Royaumont, IRCAM, Centre d’art Orford, iMAL, Musique & Recherche).Ses projets, présentés en France et à l’international, naissent de collaborations avec des centres de création, compagnies et musicien·ne·s. Lauréat d’un Prix Sacem et du 1er prix du concours ”Vacances Percutantes” pour un quatuor de percussions, il est également distingué pour sa pièce Jupiter, nominée au Prix Luigi Russolo (prix du public et Mention Bernard Donzel-Gargand pour le meilleur travail narratif).Il reçoit des commandes de l’INA-GRM, Radio France, le festival Futura, la Compagnie Alcôme ou encore le festival Aujourd’hui Musiques, il a reçu les bourses « Hessen-Aquitaine » (Fondation Heinrich Mann), « George Sand-Frédéric Chopin » (Fondation Genshagen), et a été finaliste du concours d’orgue de Saint-Bertrand-de-Comminges.Depuis 2010, il a engagé des recherches sur les “lutheries hybrides” électro-mécaniques et acoustiques, qui l’ont amené à imaginer de nouveaux dispositifs instrumentaux.
LES CORPS MÉCANIQUES
Les corps mécaniques est un spectacle musical et sculptural tendant à la fois vers l’ensemble mécanique et l’orchestre d’objet. Il organise et associe diverses entitées instrumentales qui émancipent un univers musical, aux couleurs, timbres et expressivités nuancées.
Les corps mécaniques 2.0 est la volonté de créer une continuité, évolution et enrichissement de la première création ‘Les corps mécaniques’. L’orchestre investit un espace musical expérimental, produit par des instruments acoustiques/amplifiés qui sont greffés de mécanismes commandés numériquement. Mis en actions, les mécanismes stimulent les attributs sonores de l’instrument pour dévoiler des singularités musicales.
« Un peu à l’image des Intonarumori de Luigi Russolo, j’ai imaginé des dispositifs sonores / instruments greffés, augmentés d’une prothèse électronique.
Le travail chez Art Zoyd Studios sera l’occasion d’approfondir les outils informatiques déjà existants, mais aussi de développer de nouveaux principes pour l’écriture et la syntaxe d’éléments liés au jeu instrumental et à la composition.
L’idée serait de pouvoir générer une sorte de notation qui caractérise les événements sonores produits. »